Faire construire une véranda est un projet ambitieux qui, pour donner entière satisfaction, doit être élaboré dans les moindres détails.
En l'absence de normes et de textes réglementaires officiels, le manque de références et de repères quant à la fiabilité du matériel et de son installation, peut dérouter tout candidat potentiel. Il convient avant tout de démarcher des professionnels reconnus sur le marché, en particulier ceux qui adhèrent aux règles établies par le SNFA pour obtenir des garanties de sérieux.
Pour les démarches basiques : vérifier que l'entreprise installatrice ait souscrit une garantie décennale et n'entreprendre la commande qu'après avoir obtenu l'autorisation administrative requise, soit une déclaration de travaux pour moins de 20m2 auprès de la mairie, ou l'obtention d'un permis de construire par la Direction Départementale de l'Equipement pour une surface supérieure. Il convient également de prévenir son assurance lorsque l'on installe une véranda.
Une prise en charge complète pour cette extension : Pour éviter les déconvenues, il est important de se faire fournir par le véranda-liste, les plans de réservation et de la dalle qui doivent être rigoureusement mis en oeuvre, soit par le maçon choisi, soit par l'installateur lui-même. Ces fondations, sont déterminantes pour prévenir les remontées d'humidité, les fuites et les infiltrations au niveau des raccordements avec le bâtiment, ce qui est le défaut le plus couramment constaté. Avant de dresser la véranda, l'installateur doit s'engager sur la conformité de ces préparatifs, il doit en signer l'acceptation ou le refus.
Pour les éléments qui sont incontournables... Tous les éléments d'une structure en aluminium doivent être à rupture de pont thermique, c'est une obligation. La qualité des vitrages doit être signifiée par le label officiel, le CEKAL, de même que les éléments en aluminium, sans oublier les avis CSTB...
Quant au chauffage, le plancher chauffant dans la véranda, représente une solution parafaitement adaptée surtout si la véranda ne comporte pas de soubassements permettant d'adosser des radiateurs. Les dalles chauffantes exigent jusqu'à 12cm d'épaisseur. Leur forte inertie liée à l'épaisseur de la chape ne convient pas aux habitations à usage intermittent, comme par exemple, une résidence secondaire. Vous devrez plutôt dans ce cas, opter pour un système mince qui supprime la chape d'enrobage ou en diminue la hauteur.
Sur un isolant de haute qualité, la surface est du sol est parcourue par un réseau de tubes reliés à un collecteur équipé de robinets de réglages et de purgeurs.
Les émetteurs qui produisent de la chaleur en hiver intègrent un fluide dont la températude de 18°C est inférieure à celle de l'air ambiant. Ce n'est donc pas l'air qui est refroidi mais le support dans lequel circule le fluide. Il émet alors de la fraîcheur par rayonnement, à une température de 4 à 5° de moins que la température ambiante.
Quant aux systèmes électriques, sur un sol exigeant une isolation de très haute qualité, soit le câble fixé sur trame en plastique, coton, fibre de verre ou autre support est déroulé sur la dalle, soit il est entouré d'ailettes en aluminium qui servent de protection mécanique.
Si la maison est équipée d'un chauffage central et que la puissance de la chaudière permet une extension du circuit dans la véranda, celle-ci sera conçue avec des soubassements nécessaires à l'installation des radiateurs.
Sinon, il y a les convecteurs électriques. Ils ont l'avantage de chauffer très vite, mais ils peuvent faire rapidement élever la facture. Plus récents, les appareils à inertie qui chauffent par rayonnement et non par convection conviennent davantage.